Vincent D.

N’est il pas envisageable de délocaliser les incinérateurs de déchets ou leurs extensions projetées dans des lieux plus éloignés des populations. La commune de maincy et ses habitants ont deja payé un lourd tribu en raison de la dioxine émise par l’ancien incinérateur. L’actualité nous interroge sur les risques pour la santé des habitants.

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Stéphane C.

Bonjour,
dans votre présentation très axée sur le coté économique, vous ne parlez pas de l’évolution de la taxe carbone (qui va se renforcer avec le principe pollueur / payeur ) et donc vous ne l’intégrez pas dans vos chiffres pour la rentabilité de vos scenarii
pourquoi ?

Comme indiqué lors des temps des multiples temps d’échanges, les propositions des opérateurs pour diminuer le bilan des GES et/ou proposer la captation du carbone détermineront la quantité de CO2 rejeté et donc le cout de la taxe carbone qui sera rajoutée aux cout du dossiers (simulation ) appelés aussi à être modifiés en fonction des prix réels. 

Pourquoi la CAMVS ne veut elle pas investir sur des energies décarbonées pour son RCU ?

Avant la concertation, une étude avait identifié la vapeur issue de la valorisation énergétique des déchets comme une source d’énergie renouvelable et de récupération avec un effet Moindre que le tout-gaz en sus de la géothermie  

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-dessus. 

Emmanuelle C.

Bonjour,
Merci au SMITOM d’avoir organisé cette concertation préalable, puissent ces débats et réactions toujours hostiles au 3ème four éclairer et orienter les décisions à venir.
Les avancées technologiques de l’incinération ne permettront jamais d’annihiler les rejets gazeux, les mâchefers, les rejets liquides et résidus d’épuration des fumées. Un 3ème four ne ferait qu’accroître le risque encouru par des riverains déjà terriblement éprouvés.
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé » Charte de l’Environnement 2005.
Epargnez-nous svp cette logique technicienne du siècle dernier et abjurez l’idée que le déchet est source de richesse pour notre collectivité. Engagez-vous dans des modèles alternatifs en concentrant vos efforts et actions vers la prévention, la lutte contre le gaspillage, l’encouragement d’une consommation responsable, le réemploi et le recyclage.
Mes questions sont destinées aux décideurs du projet :
Avez-vous tous assisté à ces temps d’échange ? ou du moins étudié avec attention les compte-rendus des réunions et les contributions des citoyens et associations sur le site ?
Toutes les thématiques de ce projet sont abordées dans le livre de E.Fradet, A.Lacout et P.de Rauglaudre « Le Grand Débordement » paru aux éditions « Rue de l’échiquier », puis-je espérer que chacun d’entre vous aura lu cet ouvrage avant de prendre position ?

 

La lecture attentive des contributions et la prise en compte des temps d’échanges constituent le bilan de la concertation qui éclaireront les décideurs 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

 

Véronique R.

Bonjour

Quels sont les risques de contaminations des sols autour de tous ces incinérateurs de déchets? Quel produits toxiques retrouve-t-on aux abords de ces incinérateurs et à plus longue distance?

Des poussières, des métaux lourds, de la dioxine et des furanes, des mâchefers et des REFIOMS 

Quelles impacts sur les végétaux, les animaux que nous pouvons consommer et donc sur notre santé ?

Cf compte-rendu de l’écotoxicologue de l’atelier impact du 23 mars sur le site de la concertation. 

Il me semble important d’étudier toutes ces questions et d’y apporter des réponses argumentées scientifiquement avant d’étendre ces incinérateurs et d’en créer de nouveau.

Merci de votre attention et réponses précises.
Bien cordialement
Véronique R.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-dessus. 

Ariel T.

Pourquoi avoir surnommé votre syndicat mixte « Lombric » ? Le lombric recycle les nutriments, aide à la décomposition, améliore les sols et l’infiltration des eaux, ce qui ne reflète absolument pas votre politique de maximisation de l’incinération. Pourquoi ne pas vous renommer SMITOM Mâchefer ?

LOMBRIC = Les Ordures Ménagères Bien recyclées, Incinérées et Compostées 

Le SMITOM LOMBRIC a en charge une filière complète de traitement des déchets ménagers. Cet acronyme reprend les principales étapes de la hiérarchie des modes de traitement. 

Question aux dirigeants du SMITOM : votre projet augmentant de manière considérable le nombre de rotations quotidienne de camions, et ce projet mettant en avant la forte progression de la population sur l’agglomération comme justification de l’augmentation de la capacité d’incinération, soutenez-vous également, en toute logique, le projet de déviation C5 qui permettra de réduire les nuisances de circulation ainsi engendrées ?

Le SMITOM n’a aucune compétence en matière de gestion routière pour donner un avis sur la déviation C5.  

Seule est analysée la proposition de création d’un carrefour de desserte de son site pour tenir compte des impacts de son site sur le trafic proche du site 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-contre.

Amandine M.

Bonjour,
Quelles garanties concernant la limitation de la pollution pouvez-vous nous apporter ? Concernant les rejets en CO2 qui augmente le réchauffement et concernant les polluants toxiques (dioxinie, furane…) déjà à l’origine d’une interdiction de manger nos oeufs produits en IDF ?

La limitation de la pollution passe par le respect de la réglementation, la surveillance continue des rejets et le bilan mensuel diffusé aux associations-mairies, et le bilan annuel en préfecture, et le contrôle tous les 2 ans de l’accumulation dans les graminées et tous les 5 ans dans le sol. 

Concernant le CO2, il est attendue des opérateurs des techniques de limitation et/ou captation de CO2 

Ne serait il pas plus intéressant d’utiliser l’argent public pour diminuer les déchets plutôt que de traiter les déchets ? Qu’ils soient triés pour être vraiment réutiliser c’est intéressant mais encore incinérer, on recule.

Le SMITOM comme les associations et les contributeurs de cette concertation, partage qu’il vaut mieux ne pas produire de déchets plutôt que le traiter :  aucune loi n’oblige à réemployer, recycler. 

La tarification incitative (redevance incitative ou TEOMi) dont le concept est de faire payer l’usager en fonction de la quantité de déchets confiés au service public, est l’action la plus impactante.  L’étude de sa mise en œuvre sur le territoire de la CAMVS est en cours. 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-contre.

Celian T.

Comment justifiez-vous la non atteinte de l’objectif de réduction des déchets de 10 % depuis 2010 ? Que 4,7 % des déchets qui auraient pu être amenées à la recyclerie ne l’ont pas été et que 14,5 % des déchets qui auraient pu être évités ne l’ont pas été ?

La sensibilisation et la proposition d’alternative ne suffisent pas à faire adopter individuellement une consommation plus sobre.
Quelle sanction a été appliquée à votre délégataire sur cet item ?

Le délégataire qui gère le traitement des déchets (centre de tri, plateforme de compostage de déchets verts, valorisation énergétique de déchets) n’a aucune action en matière de prévention puisqu’il agit en bout de chaine

Quels sont les décideurs (membres du bureau) qui habitent sous les vents dominants de l’incinérateur ?

Cette donnée relève de la vie privée. 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-dessus. 

Karine T.

1 ) A quelle échéance est-il prévu de construire le C5 passant par Boissettes pour absorber le trafic supplémentaire de camion généré par le troisième four d’incinération ?

L’analyse sur le trafic du réaménagement global du site industriel de Vaux le Pénil tient compte des camions supplémentaires en provenance notamment du SIVOM mais ceux-ci n’empruntent pas Boissettes. 

2) Quelles ont été les actions menées pour réduire les déchets sur le territoire du Smictom-Lombric comparées à celles réalisées sur le territoire de Besançon depuis 2010 ?

Voir les éléments de l’atelier dialogue avec le territoire du 6 avril 2023 : composteurs individuels, composteurs partagés, stop-pub, ateliers zéro déchets, ateliers anti-gaspille 

Étude TEOMI en cours sur le territoire de la CAMVS 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-dessus. 

Karine T.

Comment justifiez vous que le coût d’incinération du site de Vaux-le-Pénil (56€/t), soit inférieur d’environ de – 60 % au coût moyen d’incinération de l’Ile-de-France (136€/t) ? Le filtrage des fumées à Vaux le Pénil est-il du même niveau que celui de l’usine d’incinération d’Issy-les-Moulineaux ?

Un coût à la tonne résulte de la prise en compte des investissements, de leurs amortissements, de la quantité de déchets tiers et des recettes d ‘exploitation (notamment vente d’électricité et de chaleur) donc il n’y a pas de réponse simple à votre question. Le système de traitement de fumées est performant sur Vaux le Pénil et permet d’être en dessous des valeurs limites réglementaires de 80 ng/Nm3 de Nox. 

Etes-vous disposés à privilégier une offre plus couteuse mais plus respectueuse de l’environnement ?

Le respect de l’environnement au-delà de la réglementation doit s’examiner à la lumière de l’impact sur la TEOM 

Pourquoi la maîtrise d’oeuvre a-t-elle été lancée en septembre 2022 alors que la population n’a été informée dans le cadre de la concertation qu’en février 2023 ?

Pour être compatible avec la date de fin du contrat d’exploitation actuel tout en étant compatible avec la concertation dont les enseignements guideront les choix des élus 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Vous trouverez les réponses à vos questions ci-dessus. 

Stéphane C.

Bonjour,

Page 62 de votre rapport, vous précisez que les système de chauffage électrique émettent plus de CO2 qu’une usine d’incinération ( radiateurs électriques ) ?
Quelles sont vos sources ?
Pollution d’électricité française : 80g de CO2 / Kwh
Quelle est le bilan de votre installation (avec cette même unité) ?

On estime qu’une tonne de déchets incinérés émet 1 tonnes de CO2 dont 50% du Carbone sont biogéniques soit 500 kg de CO2 fossile par tonne de déchets traités. Le bilan de l’incinération est d’environ 136 kgCO2 fossile/Mwh. 

Source : nov 2020
Programme UIOM 14C – Campagne de mesures sur UIOM et chaufferie CSR – ADEME 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

 

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